Deux ans. Deux ans se sont écoulés et je n'ai jamais autant éprouvé de bonheur depuis que j'ai rencontré Quinn. Quand elle est entré dans ma vie, je crois bien n'avoir jamais été autant heureux qu'avec elle. Pourtant, les choses n'ont pas toujours été aussi simples. On avait bien failli ne jamais sortir ensemble à cause de cet imbécile de Bort... Celui-là je vous jure, heureusement qu'il n'est plus à l'académie ou j'aurais fait un meurtre. Oui je sais, j'ai l'apparence d'un intello et d'un petit faible mais croyez-moi, je déteste qu'on fasse du mal à mes proches et j'ai tendance à foncer tête baissée sans réfléchir avant, ce qui n'est pas mon genre à vrai dire. M'enfin bref ! C'était les vacances et je m'ennuyais quelques peut à l'académie. J'avais donc décidé de sortir du dortoir pour changer et sortir en ville. Il fallait que je me change les idées, que je sorte un peu mon cerveau à l'air ou il allait exploser avec toutes les révisions que je lui faisais subir. Le pauvre, je suis cruel avec moi-même, ça me fait peur... Une fois sortit du lit, je pris une bonne douche et me demandais bien quel vêtement j'allais mettre. Il me restait une chemise à carreaux bleus que j'aimais bien -logique sinon je ne l'aurais pas acheté- et un short noir. Une fois propre et habillé, mes pas s'arrêtèrent devant le miroir et l'une de mes mains glissa sur le haut de mon crâne, pour remettre le peut de ma touffe en ordre.

*Beau Goss, paraît pour la journée bébé ;D* pensai-je.

Prenant un petit déjeuner très rapide, je sortis de l'université et direction le centre-ville ! Il était tôt ce matin-là et je ne voulais pas troubler le réveil de ma belle au bois dormant. Mais n'étant tout de même que 9h15, je me permis d'envoyer un message à ma bien-aimée pour éviter qu'elle s'inquiète de ne pas me trouver dans l'établissement.

« Salut ma Princesse ! Je suis parti de bonne heure ce matin en ville, j'ai envie de me promener. Viens me rejoindre si tu en as envie, je t'attendrais à un point de rendez-vous. Je t'aime <3 »

Aah, j'avais le cœur plus léger après ça. Je ne voulais vraiment pas qu'elle se pose des questions embarrassantes à mon sujet. Il est vrai que j'ai tendance à me faire des films pour un oui ou pour un non, que je veux toujours tout contrôler mais que voulez-vous, quand on aime on ne compte pas comme on dit ! Soit, je me dirigeais vers la ville d'un pas bien décider en cette belle journée ensoleillée.
Beaucoup de magasin s'offrait à moi, bien qu'un seul réussît à attirer mon attention. Scrutant derrière la vitrine les nombreux colliers que proposer cette chic bijouterie, un pendentif en forme de cœur en argent vierge me fit pousser une idée dans ma tête. Précipitant le pas dans la boutique, j'observais de plus près le collier qui y était assorti.

« Désirez-vous quelque chose Monsieur ? »

Ne m'y attendant absolument pas, mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Instinctivement ma main toucha mon torse à l'emplacement de mon organe, comme pour m'assurer qu'il n'avait pas bondi de ma poitrine. Je respirais un bon coup et me mis à lui répondre en souriant.

« - Hum oui s'il vous plaît, est-il possible de graver quelque chose sur ce pendentif en cœur ?
- Bien sur, que désirez-vous qu'il y soit d'écrit dessus ?
- Hadrian, avec un H sur une des faces et sur l'autre, "Pour ma Princesse" s'il vous plaît.
- Bien monsieur.
- Merci, répondis-je avec un grand sourire. »

J'étais maintenant tout excité de la revoir pour le lui offrir. Pendant qu'il préparait mon cadeau, j'en profitais pour faire un tour pour voir les autres babioles. Mon regard s'arrêta quand je vis les bagues de mariage. Il est vrai, j'y avais déjà songé mais pourquoi vouloir allait trop vite ? C'est vrai après tout, nous étions encore jeunes et à vrai dire, nous avions le temps d'y réfléchir un peu plus et puis je ne voulais pas brusquer davantage les choses. Je l'aimais, je l'aime toujours et chaque jour un peu plus oui mais se marier ne veut rien dire. Cependant, le mariage signifiait tellement de chose. Non, je ne devais plus y penser...

« Monsieur ? »

En me retournant, c'était le vendeur de tout à l'heure, le collier entre ses mains.

« - Votre pendentif est prêt.
- Ah bien, j'arrive merci. »

Marchant vers le comptoir, je payai et rangeai précieusement ma surprise dans ma sacoche, remerciant encore une fois le vendeur en quittant la boutique. Continuant de vagabonder dans les rues, j'attendais toujours impatiemment qu'elle me réponde.